De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Il va falloir sortir le portefeuille. Ne vous laissez pas tromper par le beau temps de ces derniers jours : l’hiver sera froid, sinon véritablement glacial. Ce qui signifie qu’il faudra se chauffer. Hélas, tout cela n’est pas sans coûts, rappelle Capital, qui s’inquiète aussi d’une potentielle hausse des prix. Les consommateurs, écrivent nos confrères “pourraient passer à la caisse”. Ce seul constat, s’il n’apparaît pas nécessairement surprenant (après tout les tarifs du gaz font face à une inflation quasi constante depuis le début de l’année, souligne Selectra sur son site), peut suffir à plomber la journée de certains. Et pour cause ! La pénurie guette.
"L'Europe va vivre un hiver très rude. Le problème n'a même pas encore commencé", alerte Julien Hoarau, patron de l'analyse des marchés (EnergyScan) chez Engie, dont les propos sont repris par le mensuel. De quoi inquiéter les Françaises et les Français plus avant… qui vont peut-être devoir s’attendre à des tarifs incomparables à ce qu’ils connaissent aujourd’hui. "Si nous connaissons un événement climatique comme la vague de froid de février 2018, je ne serais pas étonné de voir certains prix atteindre les trois chiffres", prévient-il encore.
Electricité, gaz : pourquoi faut-il craindre une hausse des prix ?
Cette situation s’explique relativement aisément, note Bloomberg (article en anglais). Elle est le fruit de la croissance des prix dans toute l’Europe - et donc notamment en France - de l’électricité comme du gaz naturel. C’est l’un des facteurs de l’inflation qu’évoquait Planet il y a peu.
Dans le cas du gaz, cependant, la situation est un peu particulière… Explications.
Electricité, gaz : à quelle hausse de tarifs faut-il s’attendre au juste ?
Le Royaume-Uni et l’Allemagne, pour ne parler que de nos voisins, font aujourd’hui face à une grave pénurie de gaz. La situation est alarmante, puisque les conditions climatiques actuelles ne permettent pas la production d’énergies renouvelables - telles que les éoliennes, en l’occurrence - en quantité suffisante pour permettre une régression des coûts.
Force est de constater, dès lors, que l’Europe ne pourra pas s’appuyer sur son seul stock de gaz. Il lui faudra en faire venir d’ailleurs. C’est pourquoi la hausse des tarifs devrait avoisiner les 20% dès cet hiver, jugent les spécialistes.
Électricité, gaz : va-t-il falloir en revenir au charbon ?
L’autre gros problème lié à cette situation est peut-être plus évident encore : comme évoqué précédemment, les conditions climatiques actuelles ne permettent pas la production d’une quantité décente d’énergie renouvelable. Le gaz tend à manquer… Il va donc falloir s’en retourner vers des énergies fossiles ou combustibles.
Nommément… le charbon.
Or, de telles énergies - dont les prix sont aussi en forte hausse, puisque les tarifs du charbon ont grimpé de 70% cette année - engendrent une pollution conséquente sur le continent. De quoi tirer la sonnette d’alarme ?