La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
La conquête de l'espace a franchi une nouvelle étape. Deux astronautes ont participé le 14 février 2011 à une expérience scientifique unique au monde : marcher sur Mars. Mais ces premiers pas sur la planète rouge à bord d'un vaisseau spatial ne sont en fait qu'une simulation.
Trois "sorties" prévues sur Mars
Six astronautes volontaires de diverses nationalités, dont un Français, sont enfermés depuis huit mois dans la réplique d'un vaisseau spatial située, non pas au milieu de l'espace, mais à Moscou.
Après 250 jours de "voyage", deux astronautes ont été choisis pour fouler "fictivement" le sol de la planète Mars : le Russe Alexandre Smolevski et l'Italo-Colombien Diego Urbina. La première "sortie" sur Mars a eu lieu le 14 février, mais deux autres sorties sont prévues le 18 et le 22 février prochain.
Pendant un mois, les deux membres de l'équipage vont simuler une expédition sur la planète rouge dans un module spécifique conçu pour représenter la surface de Mars avec du sable et des roches.
Six volontaires triés sur le volet
Cette expérience intitulée Mars-500 a débuté le 3 juin 2010. Six volontaires, agés de 26 à 38 ans ont été triés sur le volet pour participer à cette expédition fictive : trois ingénieurs de profession, un médecin, un chirurgien et un physicien.
Mars-500 a pour but d'observer comment les deux astronautes sortis de la navette pourront supporter le poids de leur combinaison (32 kg), et de tester leur condition physique après une longue période d'isolement sans aucune autre activité.
L'IBMP (Institut des problèmes médicaux-biologiques) et l'Agence spatiale européenne, à l'origine de cette expérience, cherchent surtout à étudier les effets de l'isolement sur l'Homme, ainsi que l'absence de lumière du jour et le manque de contact humain, même si une expédition sur la planète Mars n'est pas prévue avant 20 ou 30 ans.
Photo : ©BMP/Oleg Voloshin