La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Chaque jour, plusieurs milliers de cas positifs au Covid-19 sont recensés par Santé publique France. Selon l'agence nationale, on compte 4 203 nouveaux cas au 7 septembre 2020 ainsi que 25 décès en hôpital. De plus en plus de départements sont classés "zone active de circulation du virus" (ZCA), ce qui habilite les préfets à prendre des mesures plus strictes visant à limiter la propagation du virus. Limitation des déplacements, fermeture des structures publiques, interdiction des rassemblements…
Autant de données qui nous rappellent amèrement la situation sanitaire au début de l'année 2020, quand la première vague causait de graves dégâts aux quatre coins du pays. Quand, le soir du 14 mars 2020, l'exécutif annonçait la fermeture immédiate des commerces non indispensables, bars et restaurants. Seulement deux jours plus tard, le président de la République annonçait le début d'un confinement général de l'Hexagone. Une période qui a duré presque deux mois, s'achevant ainsi le 11 mai 2020. Fin du télétravail, retour à la vie sociale, approche des vacances… Cette liberté retrouvée au fil de l'été a conduit les Français à un certain relâchement. Bien que le port du masque se soit généralisé dans l'espace public, il a malheureusement été délaissé lors de regroupements privés : réunions de famille, mariages, fêtes et autres.
Covid-19 : le nombre de clusters augmente de jour en jour
De plus, le masque n'est obligatoire en entreprise que depuis le 1er septembre 2020, ce qui a laissé le temps à de nombreux clusters de se développer. Toujours d'après les données de Santé publique France, 562 foyers épidémiques sont actuellement investigués, dont 60 en EHPAD. Cette explosion des chiffres liés au coronavirus menace dangereusement le pays d'une seconde vague, tant redoutée par les Françaises et Français. Karl Lauterbach, épidémiologiste allemand, confie ses craintes quant à une seconde vague dans l'Hexagone...
Covid-19 : "Ce n'est qu'une question de temps avant que la mortalité ne remonte"
Homme politique et épidémiologiste, le professeur Karl Lauterbach s'inquiète de la situation sanitaire en France. Dans une série de tweets, il rebondit sur l'article d'un quotidien allemand, le Tagesspiegel.
Dans ce premier tweet, il déclare : "En France, la deuxième vague arrive massivement, malgré le port du masque imposé même au travail (...) La croissance exponentielle des nouveaux cas commence". De plus, il souligne que ce sont surtout les jeunes qui sont touchés par cette recrudescence des cas. Ces derniers développent des formes moins graves du virus. Ainsi, la mortalité des plus de 70 ans est cent fois plus élevée que celle des étudiants. "Ce n'est qu'une question de temps avant que la mortalité ne remonte", assure le spécialiste en épidémiologie.
Comme le souligne ce député allemand, la situation qui semblait être sous contrôle devient critique en France. Dans les hôpitaux, les professionnels de la santé sont extrêmement inquiets face à la résurgence des hospitalisations…
Covid-19 : vers une surcharge des hôpitaux ?
En seulement une semaine, Santé publique France a recensé près de 2 000 nouvelles hospitalisations dont plus de 300 en réanimation. Dans les Bouches-du-Rhône, la situation est particulièrement critique. D'après les données de l'Agence régionale de santé transmises au quotidien français Le Parisien, le département compte 61 patients pris en charge dans les services de réanimation. Ce nombre correspond à plus de 10% de toutes les réanimations en France.
Dominique Rossi, chef du service d'urologie de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM), explique que les places disponibles en réanimation se raréfient pour les malades du Covid-19. "Nous disposons de 300 lits de réanimation dans le département. Sur ce total, 70 sont destinés aux malades du Covid". Le spécialiste encourage les citoyens à respecter les gestes barrière afin de "contenir la vague" et, de fait, éviter une surcharge des hôpitaux.