De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La France fait face à une recrudescence de l'épidémie de Covid-19. Le vendredi 7 août 2020, 2 288 nouveaux cas ont été confirmés dans l'Hexagone selon l'agence Santé publique France. On compte également douze décès à l'hôpital en 24 heures et 21 nouveaux clusters en cours d'investigation. Actuellement, plus de 5 000 personnes sont hospitalisées à cause du virus, dont plus de 300 en réanimation.
Pour lutter contre cette reprise de l'épidémie, le gouvernement français met en oeuvre diverses mesures destinées à la contenir. Le port du masque, déjà obligatoire dans les transports en commun, est désormais de rigueur dans tous les espaces publics clos. L'obligation s'étend peu à peu à l'air libre dans plusieurs villes de France, dans les rues piétonnes, les centres-villes, les parcs et jardins publics… Toutefois, une région particulière doit s'inquiéter d'une résurgence du Covid-19 : l'Île-de-France.
Covid-19 : l'Île-de-France en mauvaise posture
Dimanche 9 août 2020, Nicolas Peju était l'invité de France Info. Le directeur général adjoint de l'agence régionale de santé (ARS) en Ile-de-France tire la sonnette d'alarme au sujet de la crise sanitaire. Une situation qui, selon lui, est pire qu'à la sortie du déconfinement : "À la mi-mai, nous trouvions chaque jour à peu près 200 cas positifs sur l'ensemble de la région Ile-de-France (...) mais depuis juillet, les indicateurs que je vous cite se sont malheureusement dégradés. Depuis la semaine dernière, nous constatons en moyenne autour de 400 cas positifs par jour en région Ile-de-France et même plus de 500 ces derniers jours", alerte Nicolas Peju. Des chiffres bien éloignés de ce que la région avait pu atteindre au mois de juin…
Covid-19 : un nombre de personnes positives multiplié par 4 en un mois
Ces chiffres ont été multiplié par quatre en à peine un mois à en croire les statistiques énoncés par le membre de l'ARS Île-de-France. "À la fin du mois de juin, nous trouvions une centaine de cas positifs chaque jour. Notre taux de positivité, c'est-à-dire le nombre de tests positif pour 100 tests réalisés, avait rejoint à peu près la moyenne nationale", assure-t-il. D'après lui, cette évolution est un "début de rebond épidémique" qu'il faut à tout prix contenir si l'on souhaite éviter une seconde vague...
Covid-19 : une prise de conscience collective pour éviter une seconde vague
"Nous avons une tendance qui n'est pas bonne et qui doit nécessiter même actuellement, au cœur du mois d'août, une forte mobilisation pour renforcer toutes les mesures de prévention", déclare Nicolas Peju. Selon lui, seule une prise de conscience collective pourra éviter à la France d'être confrontée à une seconde vague de coronavirus. "Il faut vraiment une prise de conscience collective que la tendance n'est pas bonne (...) si on ne veut pas qu'il (le rebond épidémique) se transforme en début de deuxième vague, il faut impérativement cette prise de conscience pour renforcer toutes les mesures de prévention et inverser cette tendance dans les jours et dans les semaines qui viennent", affirme le directeur adjoint de l'ARS Île-de-France.