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Il y a les réfugiés politiques, et les réfugiés climatiques. Moins connus, mais de plus en plus médiatisés, ces personnes obligées de se déplacer de leur lieu d’habitat pour fuir les conséquences du réchauffement climatique sont estimées à au moins 250 millions à travers le monde. Il s’agit principalement d’agriculteurs, d’éleveurs ou encore de pêcheurs.
20 pays se sont alliés pour faire entendre leur voix à la COP21
Contrairement aux réfugiés politiques, ceux climatiques n’ont pas de statut officiel, ce qui rend difficile leur prise en charge par les pays limitrophes. Ainsi du cas d’Ioane Teitiota, un ressortissant de l’île de Kiribati dans le Pacifique, présenté par la BBC comme le premier réfugié climatique du monde. Parti avec sa famille en Nouvelle-Zélande en 2007, son visa depuis longtemps expiré, il essayait de faire valoir un statut de réfugié. Or, la Cour suprême de Wellington n’a pas estimé qu’ils "encouraient de grave danger", alors que son île est grignotée petit à petit par l’océan.
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Pour faire entendre leur voix à la COP21, 20 pays parmi les plus menacés par les catastrophes naturelles se sont regroupés pour créer le V20, mené par les Philippines et constitué de : l’Afghanistan, le Vietnam, le Bangladesh, la Barbade, le Bhoutan, le Costa Rica, le Timor oriental, Kiribati, l’Éthiopie, le Ghana, le Kenya, Madagascar, les Maldives, le Népal, les Philippines, le Rwanda, Sainte-Lucie, la Tanzanie, les Tuvalu et le Vanuatu.
Chaque seconde, une personne est déplacée suite à une catastrophe
"Au cours des sept dernières années, chaque seconde environ, une personne a été déplacée par une catastrophe liée aux risques naturels.", écrivait en juillet dernier l'Observatoire des situations de déplacement interne (IDMC), une ONG basée en Norvège. Selon celle-ci, en 2014, 19,3 millions de personnes dans le monde ont dû quitter leur domicile à cause de dérèglements climatiques.
Les continents les plus touchés sont de loin l’Asie, suivi des Amériques et de l’Afrique. Mais l’Europe n’est pas non plus épargnée : d'ici la fin du siècle, un Néerlandais sur deux risque de subir l'impact de la montée des eaux, tout comme l'intégralité de la ville de Venise, selon une étude de l'organisation Climate Central, citée par le New York Times.
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