De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Bonne nouvelle pour les Français encore attachés à l’argent liquide. Alors que le nombre de distributeurs automatiques de billets (DAB) ne cessent de diminuer, "dès le mois de novembre prochain", une vingtaine de machines seront mis en service chez les buralistes. Via un communiqué commun publié le 20 octobre 2021, la Confédération des buralistes et Loomis, filiale du groupe suédois Securitas spécialisée dans le transport de fonds ont aussi annoncé que les 24 000 débitants de tabac du territoire pourront, s’ils le souhaitent, accueillir ce nouveau service.
Pour Philippe Coy, président de la Confédération des buralistes, "le retrait d'espèces fait partie des services indispensables, que le réseau peut porter en s’appuyant sur ses valeurs de lien social et de proximité au quotidien". Les buralistes offrent, en effet, un maillage unique avec une très grande disponibilité, puisqu’ils sont ouverts en moyenne 12 heures par jour, 6 jours sur 7, pointent la Confédération des buralistes et Loomis.
Distributeurs de billets : vers une transformation de la profession des buralistes
Objectif de cette nouvelle offre, répondre aux besoins des Français et diversifier la profession de buraliste pour pallier la baisse régulière des ventes de tabac, qui encore leur principale source de revenus. Sur les 40 milliards d'euros de ventes par an, 21,8 milliards proviennent des produits du tabac, sur lesquels ils perçoivent une commission de 8,1%, rapporte Le Figaro. Ce service viendra s’ajouter aux autres, déjà proposés par les commerçants :
- vente de jeux de la Française des jeux : 10,7 milliards d'euros par an
- prises de paris du PMU : 3 milliards
- bar et restaurant : 1,8 milliard
- vente de journaux : 1 milliard
- snacking : 700 millions
- produits du vapotage : 220 millions
- encaissement de taxes
- gestion de comptes bancaires Nickel et de colis postaux
- vente de billets SNCF
- Etc.