De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
C'est une pique en bonne et due forme. Lors d'une interview "Alerte Rose Classic" à son invitée Isabelle Mergault, le présentateur a posé des questions indiscrètes à la comédienne. Alors qu'il l'interrogeait sur l'endroit où elle serait incapable de faire l'amour, Isabelle Mergault lui a répondu : "S'il y a du monde autour". Une réponse que n'a pas manqué de saisir Thierry Ardisson pour faire une allusion au penchant supposé de Gérald Darmanin pour l'échangisme. "Faites comme Darmanin, allez aux Chandelles !", a-t-il lancé en riant.
"Les Chandelles", c'est un club échangiste parisien que l'animateur avait avoué fréquenter dans les années 90, ne cachant pas ses pratiques libertines. Comme le rappelle Closer, cette pique humoristique fait référence à l'accusation de viol qui pèse contre Gérald Darmanin. Après une première plainte en juin 2017, l'enquête a été réouverte le 22 janvier dernier après une nouvelle plainte de la victime présumée, une ancienne call-girl.
Les faits en question remontent en 2009, alors que Gérald Darmanin était chargé de mission à l'UMP. Sophie Spatz, ancienne call-girl, de son vrai nom Olga Patterson, est condamnée en 2004 à 10 mois de prison avec sursis et 15 000 euros de dommages et intérêts pour chantage, appels malveillants et menace de crime. La jeune femme aurait harcelé son compagnon afin de récupérer l'argent qu'il lui aurait volé.
Il lui demande de l'accompagner en club échangiste en échange de son aide
S'estimant victime d'injustice, la jeune femme qui est mariée à un sympathisant de l'UMP demande de l'aide au parti. Celui qui s'entretient avec elle à ce sujet n'est autre que le chargé de mission au sein du service des affaires juridiques de l'époque : Gérald Darmanin. "Le gars lui a dit tout ce qu'elle avait envie d'entendre : 'Oui, vous êtes innocente. Il y a un problème au ministère de la Justice. On va pouvoir faire quelque chose'", explique le mari de Sophie Spatz au quotidien Le Monde.
Une aide qui n'est pas gratuite. L'actuel ministre exige qu'elle l'accompagne dans le club libertin Les Chandelles "car il ne peut pas y entrer seul". Se sentant pris "en otage", elle accepte. Si Gérald Darmanin ne tente rien au sein du club, il finira sa soirée dans un hôtel situé à proximité. "Hélas, constatant que l'acte était toujours 'au programme', (...) malgré tous ces détours, elle avait dû finir par s'y plier", déclare son avocate dans la plainte.
C'est la police qui devra déterminer s'il y a réellement eu rapport sexuel entre le ministre et l'ancienne call-girl et s'il était consenti. Dans un communiqué, le Premier ministre a de son côté apporté son soutien à Gérald Darmanin et lui a redit toute sa confiance. Quel sera l'impact judiciaire de cette affaire ?