De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Un champion ambitieux mais critiqué
Son nom est inscrit dans l’histoire des 12 coups de midi. Depuis le mardi 21 avril, le champion Éric a réussi l’exploit de devenir le deuxième meilleur maître de midi du jeu de TF1. En accumulant 155 participations à son actif, l’incollable Breton s’est emparé du titre de dauphin, longtemps conservé par le jeune Paul (et ses 153 participations).
Un formidable exploit que l’actuel maître de midi a raconté pour Planet. "J’ai ressenti une grande joie parce Paul était un de mes modèles", nous explique Éric, admiratif du parcours de l’étudiant atteint du syndrome d’Asperger. "C’était un très grand plaisir. Je suis le premier surpris de mon parcours".
Pour autant, ce père de famille de 46 ans ne perd pas son nouvel objectif de vue : battre Christian Quesada, le plus grand maître des 12 coups de midi. "J’ai la première place en ligne de mire. Ça va être un long chemin mais j’espère bien y arriver", estime le candidat qui doit encore enchaîner près de 40 succès. Si ces victoires seront "les plus longues et les plus difficiles" à atteindre pour Éric, il ne cesse d’épater Jean-Luc Reichmann et les millions de téléspectateurs grâce à sa culture générale.
Mais sa personnalité lui a également valu beaucoup d’attaques de la part de ses détracteurs. "Il y a des critiques qui sont un peu dures, mais il faut bien que je les accepte", relativise-t-il. "Ça fait partie du jeu, on ne peut pas être aimé par tout le monde". Si ces offenses peuvent toucher sa famille, Éric assure avec un certain aplomb que ça lui passe au-dessus de la tête.
Quels sont ses futurs projets ?
Avec un parcours exceptionnel comme le sien, Éric est aussi riche que Crésus (ou presque). Présent depuis le 21 novembre dernier, l’actuel maître de midi a engrangé une cagnotte de 794 244 euros de gains et cadeaux. De nombreux présents récoltés grâce aux étoiles mystérieuses, dont le candidat a su faire profiter son entourage.
"On récupère assez rapidement les cadeaux mis en jeu, sous 2-3 semaines après la fin d’une étoile", explique Éric. "Il y a déjà des cadeaux que j’ai déjà distribués, certains que j’ai pu revendre éventuellement". Pour autant, le dessinateur projeteur breton ne compte pas flamber ses gains et préfère les investir dans l’immobilier. Comme acheter une maison plus grande, déménager ou encore faire une extension dans sa propriété. "Ça ferait du bien d’agrandir un peu notre espace de vie", avoue-t-il.
Marié et père de deux fillettes, Éric veut également mettre sa famille à l’abri du besoin. "Mon objectif est déjà d’assurer notre avenir et pouvoir faire en sorte que mes filles puissent étudier et démarrer dans la vie avec le plus de confort possible".
Comment vit-il son confinement ?
Si Éric ne compte pas s’arrêter en si bon chemin dans Les 12 coups de midi, son parcours risque bien d’être perturbé par la crise sanitaire. Confiné à son domicile, comme des millions de Français, il reste dans l’attente concernant la suite du jeu. "Je ne sais pas quand les enregistrements vont reprendre".
Et pour cause, le célèbre jeu de TF1 propose ses derniers numéros inédits (enregistrés avant le confinement) jusqu'à la fin du mois d'avril. Si des solutions de repli sont à l’étude, comme une version à domicile du divertissement, le champion semble plutôt sceptique à l’idée. "Je ne pense pas qu’on puisse aménager le jeu dans des conditions, comme pour Qui veut gagner des millions à la maison", assure-t-il avant d’ajouter. "C’est une émission qui a besoin de l’interaction entre l’animateur, le candidat et le public".
En attendant, Éric partage son "quotidien de confiné" entre le télétravail, sa famille et ses révisions pour le jeu. "J’ai mon poste de travail qui a été installé dans un coin de mon séjour. Mais je continue à réviser certains points qui me paraissent un peu faibles", avoue le candidat, qui a encore des lacunes en littérature, cuisine, culture populaire et Internet.
Mais cette vie calme plaît bien au champion, reclus dans sa maison en Bretagne. "Je ne suis pas sorti depuis le 17 mars. Je n’ai pas dépassé les limites de mon quartier", assure Éric. Si le candidat n’a que de brefs contacts (à distance) avec ses voisins, il communique souvent par messages avec Jean-Luc Reichmann. "On espère qu’on va se revoir bientôt. Mais on ne va pas brûler les étapes", reconnaît-il avant de conclure. "Les jeux télévisés, ce n’est pas non plus la grande priorité du déconfinement".