Les arrêts de travail sont en constante augmentation depuis 2019, en grande partie en raison de la crise sanitaire. Bien qu'une légère diminution ait été observée en 2023, leur coût continue d'augmenter. Le point.
Nouvelle venue. Des astronomes français et canadiens ont récemment annoncé qu'ils avaient découvert une nouvelle planète. Nommé CFBDSIR2149, cet astre appartient à une groupement d'étoiles très jeunes, AB Doradus. "Ce type de planète aussi froide et aussi jeune, bien que connue des théoriciens, n'avait jamais été encore observée à ce jour", a souligné Etienne Artigau, astrophysicien à l'Université de Montréal, avant d'ajouter que c'est également "l'objet de masse planétaire le plus près de notre système solaire jamais découvert". Cette planète serait par ailleurs située à seulement 100 années lumières de notre Soleil et aurait une masse comprise entre 4 et 7 fois celle de Jupiter. Son âge serait, quant à lui, compris entre 50 et 120 millions d'années tandis que sa température avoisinerait, elle, les 400 °C.
"Une planète errante près de nous"
Avant de parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont commencé par obtenir une série de clichés dans l'infrarouge de CFBDSIR2149 sur le télescope Canada-France-Hawaï (TCFH). Ils ont ensuite utilisé la puissance du très grand télescope de l'Observatoire européen austral (ESO) au Chili pour enfin déterminer la masse, la température et l'âge de la planète. "Au cours des dernières années, plusieurs objets de ce type ont été repérés, mais aucune confirmation scientifique de leur âge n'avait pu valider leur existence", a commenté Jonathan Gagné de l'Université de Montréal.
De son côté, Etienne Artigau a expliqué que "cet objet a été trouvé dans le cadre d'un relevé qui a couvert l'équivalent de 1.000 fois la surface de la pleine lune. On a observé des centaines de millions d'étoiles et de planètes... et nous n'avons trouvé qu'une seule planète errante tout près de nous". Fort de cette récente découverte, le scientifique a ajouté: "ces objets ne sont pas nécessairement rares, mais nous ne voyons que ceux qui sont tout près de nous (…) C'est comme chercher une aiguille dans des milliers de bottes de foin".
Une meilleure étude possible
Phillipe Delorme, un astronome du Laboratoire d'astrophysique de l'Observatoire de Grenoble et chercheur principal du projet, a par ailleurs insisté sur le fait que "chercher à voir des planètes autour de leur étoile, c'est comme vouloir étudier une luciole située à un centimètre d'un puissant phare de voiture relativement éloigné de nous (…) Cet objet errant se trouvant à une relative proximité de la Terre nous offre l'opportunité d'étudier « la luciole » de manière détaillée, sans la lumière aveuglante de la voiture". Et l'Observatoire européen austral au Chili de conclure que "ces données serviront à leur tour aux astronomies à mieux comprendre les exoplanètes qui sont en orbite autour d'une étoile".