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L’hypothèse selon laquelle les débris découverts cette semaine à La Réunion appartiennent au Boeing de la Malaysia Airlines qui a disparu en 2014 semble se confirmer de jour en jour. Après que l’on a découvert un morceau d’aile d’avion mercredi et annoncé jeudi qu’il appartenait à un Boeing 777, soit le même type d’appareil que celui de la compagnie malaisienne, BFM TV fait ce vendredi une nouvelle révélation allant en ce sens. Selon les informations de la chaîne d’infos en continu, des bouteilles en plastiques portant des inscriptions en malaisien auraient également été retrouvées par la même équipe de recherches non loin des débris.
Les bouteilles ont été découvertes avant l’aile d’avionEn réalité, ces bouteilles auraient même été trouvées avant le morceau d’aile. Mais les équipes de nettoyage du rivage, pensant qu’il s’agissait de "simples" déchets, les auraient envoyés à la déchetterie. Ce ne serait qu’après avoir découvert d’autres débris plus gros qu’elles auraient fait le lien avec ces bouteilles. Des enquêteurs chercheraient désormais à les récupérer. De leurs côtés, les membres du Bureau d’Enquêtes et d’Analyses (BEA) devraient rentrer en France dans la journée. Leur objectif : analyser le morceau de la carcasse d’avion qu’ils vont ramener avec eux pour déterminer à quelle compagnie aérienne il appartenait. Leur voyage pourrait toutefois être retardé à cause du Piton de la Fournaise qui menace d’entrer en éruption.
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Des réponses d’ici 24 heures"Nous sommes de plus en plus convaincus que les débris sont ceux du MH370", a déclaré ce vendredi le directeur du Bureau australien de la sécurité des transports qui dirige les opérations de recherche du MH370 dans l'océan Indien, Martin Dolan. "Nous continuons à travailler avec nos collègues français et malaisiens pour analyser l'information disponible, donc nous ne sommes pas encore certains à 100%, mais nous espérons très rapidement atteindre ce degré de confiance. Nous espérons y parvenir dans les prochaines 24 heures", a-t-il ajouté.
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"Ces objets auraient tout aussi bien "pu tomber d'un cargo", a quant à lui souligné le correspondant de BFMTV à La Réunion Philippe Madubost. "La Réunion est très loin de la région où se sont déroulées les recherches mais est cohérente avec ce que nous savons sur les courants et les informations données par les satellites", a de son côté relevé Joël Sudre, un expert océanographe français cité par la chaîne.