Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Les voitures n’ont plus la côte. Alors que le coût de la vie, et particulièrement, de l’énergie, flambe, nombreux sont les Français qui cherchent à réduire, coûte que coûte, la facture de leurs déplacements. Surtout qu’en ce moment, la crise du carburant donne du fil à retorde à des millions d'automobilistes à travers le pays.
De quoi leur donner envie de lâcher définitivement le volant, pour une vie plus tranquille, à pied, à vélo, ou en transport.
Mais dans les faits, le scénario n’est pas toujours idéal, pour peu que l’on vive dans une zone rurale, isolée, ou que sa situation professionnelle exige de nombreux trajets,
Reste que dans les grandes villes, la politique, ces dernières années, s’est emparée du sujet, à l’image de la maire de Paris, Anne Hidalgo, qui a semble t-il déclaré la guerre aux autos.
Ces villes où il faut s’installer pour consommer moins de carburant
Piétonnisation des voies, interdictions de circuler spécifiques, aménagements pour les vélos… Plusieurs communes suivent le pas dans l’Hexagone.
Le but ? Offrir aux habitants la possibilité de délaisser les moteurs pour s’emparer des espaces urbains, avec le double avantage de diminuer la pollution et d’améliorer le cadre de vie.
Mais alors, où fait-il vraiment bon vivre en France lorsque l’on n’a pas de voiture ? Le Parisien vient d’établir un classement, en analysant “les données publiques sur les infrastructures ou les usages dans chacune des 96 villes-préfectures de métropole”, précise le quotidien.
Le palmarès met en avant les communes où “sans totalement l’abandonner, la voiture peut devenir optionnelle grâce à des alternatives, comme les transports en commun, le vélo ou la marche, trop souvent oubliée”, note le journal.
Il fait la part belle aux grandes villes : “les grandes villes, construites il y a longtemps, ont des atouts de taille, comme leur densité de population, avec un secteur tertiaire majoritaire”, analyse l’urbaniste Sylvain Grisot dans les colonnes du quotidien.
Mais quelques villes moyennes se retrouvent toutefois dans ce classement, comme Arras (Nord) et Troyes (Aube) à la dix-huiitème place ex-aequo. Et la banlieue parisienne n’est pas en reste non plus : Nanterre (Hauts-de-Seine) et Créteil (Val-de-Marne) font également partie des 20 meilleurs scores.
Dans notre diaporama, découvrez le top 10 de ces villes où il faut s’installer pour consommer définitivement moins de carburant.