De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Nommé chef de l’Etat par intérim suite au décès d’Hugo Chavez, Nicolas Maduro est désormais le président élu du Venezuela. Dimanche, il a en effet remporté l’élection avec 50,66% des voix, contre 49,07% pour son adversaire Henrique Capriles. Une victoire qu’il a aussitôt commentée devant une foule de ses partisans réunis au palais présidentiel de Miraflores à Caracas. "Aujourd'hui, nous pouvons dire que nous avons eu une victoire électorale juste", a-t-il ainsi lancé, vêtu d'un blouson aux couleurs du drapeau du pays.
D'après les résultats dévoilés par le CNE, Nicolás Maduro a réuni 7 505 338 suffrages, contre 7 270 403 à son opposant, alors que 78,71 % des 19 millions d'électeurs vénézuéliens se sont rendus aux urnes. Tibisay Lucena, la présidente du CNE a, quant à elle, estimé que "ce sont les résultats irréversibles décidés par le peuple dans ce processus électoral". Elle a ensuite demandé aux Vénézuéliens "de rentrer tranquillement dans leurs foyers" pour éviter des débordements.
Henrique Capriles dénonce un scrutin truqué
A 50 ans, celui que l’on surnomme le "fils spirituel" de l’ancien dirigeant charismatique prend ainsi les rênes du pays. Et alors qu’Hugo Chavez avait déjà battu Henrique Capriles lors de l’élection présidentielle d’octobre dernier, ce dernier a dénoncé avant même l’annonce des résultats de dimanche, un plan consistant à truquer le scrutin. "Nous alertons le pays et la communauté internationale de l'intention de certains de modifier la volonté exprimée par le peuple", avait-il affirmé dans un message posté sur le réseau social Twitter. Une démarche jugée "irresponsable" par les autorités du pays.
De son côté, Nicolas Maduro va notamment devoir s’atteler à garder le contrôle d’une coalition chaviste hétérogène.