Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Alors qu'il a perdu son poste de directeur général des services, un fonctionnaire de la commune de Talmont-Saint-Hilaire a continué à percevoir un salaire "insuffisamment justifié" pendant 17 mois. Et pas des moindres. Comme le révèle un rapport de la chambre régionale des comptes, cité par France Bleu, la somme injustifiée est de 36 800 euros.
A lire aussi - Aube : un fonctionnaire payé 3 700 euros... à ne rien faire
Il finissait par ne plus venir à la mairie
Depuis qu'il a été remplacé le 1er novembre 2012, le fonctionnaire est resté malgré tout en fonction à la mairie. Alors qu'il se trouvait à un an de la retraite, pendant six mois, il a mis "de l'huile dans les rouages" pour son successeur indique le rapport. Pour les six autres mois, le fonctionnaire reconnaît qu'il "venait en mairie de manière discontinue pour finir par ne plus y venir". Une méthode de "placardisation" habituelle, mais légale, dans la fonction publique.
Ce qui a interpellé, ce sont les primes et les indemnités touchées par l'ancien directeur général des services, sans justification valable. Au total, ce sont 8 300 euros touchés par an.
Au total, la municipalité a dû payer 98 000 euros
Et pour couronner le tout, le 1er novembre 2013, le fonctionnaire a gardé son statut et son salaire alors qu'il était censé partir en retraite. Cette étonnante situation a duré cinq mois, période où il est réumuné "sans aucune base légale", selon la chambre régionale des comptes.
La commune évoque un dysfonctionnement. Pour les magistrats, il s'agit plutôt d'un manque de rigueur. Au total, en 17 mois, la municipalité a dû payer 98 000 euros, dont 36 800 sans justification valable, selon la chambre régionale des comptes.
Vidéo sur le même thème : Les avantages des fonctionnaires dans le viseur de la Cour des Comptes