De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Météo France l’annonce ce jeudi matin : à partir d’aujourd’hui et pendant plusieurs, une nouvelle vague de froid va frapper tout l’Hexagone. Les prévisionnistes soulignent même qu’elle sera plus longue et plus rude que celle que nous avons déjà connue la semaine dernière. Les températures seront en moyenne 8°C en-dessous des normales de saison et on attend jusqu’à -11°C dans le centre du pays. Un phénomène exceptionnel qui laisse craindre des conséquences sur le quotidien des Français, notamment en matière d’approvisionnement énergétique.
Des niveaux similaires à ceux de février 2012
En effet, sept réacteurs nucléaires sont encore à l’arrêt alors que la consommation électrique des Français devrait grimper en flèche dans les jours à venir. "Le Réseau de Transport d’Électricité (RTE) s’attend à des pics de consommation historiques mercredi, jeudi et vendredi prochain. Des niveaux similaires à ceux de février 2012, lors de la dernière grande vague de froid dont la neige avait paralysé une partie de la France, écrit BFM Business. Sauf qu’à l’époque, tous les réacteurs nucléaires tournaient à plein régime".
Réductions de consommation et importation
Aussi, Ségolène Royal a convoqué en urgence "tous les acteurs du marché à une réunion de crise vendredi matin", rapporte la chaîne d’information en continu. L’objectif de cette rencontre étant non seulement que tous les acteurs du marché lancent une campagne de sensibilisation auprès des consommateurs pour les inciter à réduire leur consommation, mais aussi de mettre en place l’importation d’électricité pour palier l’arrêt des sept réacteurs. Concrètement, et toujours selon les informations de BFM Business, la France devrait se fournir auprès de ses voisins Allemands et Espagnols.
"La situation sera tendue et elle dépendra des pays étrangers, l’Allemagne devant aussi être touchée par la vague de froid", prévient cependant le Réseau de Transport d’Électricité (RTE). Interrogé par Le Figaro la semaine dernière, il expliquait par ailleurs qu’en cas de mesures exceptionnelles, il pourra aller jusqu’à réduire de 5% la tension électrique des sites dits "électro-intensifs" (les grands consommateurs d’électricité pour des activités industrielles).