De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Alors que s’ouvre ce jeudi le procès de Zakia Medkour, l’ex-compagne de Maxime Gaget, 37 ans et auteur d’un livre dans lequel il raconte son calvaire d’homme battu, il est important de rappeler que tous les 13 jours en moyenne, un homme est tué par sa femme. Soit près de 26 morts chaque année.
Un état de fait peu connu, quand celui d’une femme morte sous les coups de son compagnon tous les 3 jours est périodiquement rappelé.
Ainsi, selon l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), il y aurait eu, en 2013, un peu plus de 7 000 hommes victimes de violences de la part de leur conjointe, soit 11% des cas répertoriés. Mais on estime que seuls 2 à 2,5 % des faits sont déclarés car les victimes ont bien souvent honte de porter plainte.
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"L'histoire de Maxime Gaget nous rappelle que la violence n'a pas de sexe", souligne le psychanalyste Alain Legrand, directeur du centre "SOS Violences Familiales", à Sud Ouest. "Pour certaines femmes l'homme doit avoir une conduite virile. S'il ne l'a pas, alors la violence est, selon elles, justifiée.", fait-il savoir.
"Les tribunaux sont plus cléments" avec les femmes violentes
Dans une interview à Madame Figaro, l’avocate Samira Meziani raconte pourquoi le cas des hommes battus est difficile à appréhender. "Les hommes ont peur de répliquer car ils risquent de se retrouver en garde à vue ou mis en examen", explique-t-elle avant de préciser : "Ces histoires de violences conjugales interviennent souvent avant ou pendant des divorces ou des séparations, alors que la garde des enfants est en jeu (…) Les hommes qui restent sont un peu faibles, ils ne veulent pas d'ennuis."
Une situation délicate à gérer qui se retrouve au moment du jugement, puisque selon l’avocate, les femmes bourreaux seraient moins sévèrement sanctionnées que les hommes : "La justice est complètement différente avec les hommes battus. Les tribunaux sont bien plus cléments avec les femmes auteures d'agressions, surtout si elles ont des enfants. On ne veut pas mettre une maman en difficulté, ni la mettre en prison. Durant les audiences, le moindre doute va profiter à la femme.", avoue l’avocate.
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