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Les négociations du sommet de Minsk ont été longues, très longues. Au total, les discussions ont duré plus d’une quinzaine d’heures entre les différentes parties. François Hollande, Vladimir Poutine, Angela Merkel et Petro Porochenko ont donc fini par trouver un accord sur un cessez-le-feu en Ukraine. Celui-ci entrera en vigueur dans trois jours, le 15 février.
Le retrait des armes lourdes
Point important de ce texte commun, l’accord sur le retrait des armes lourdes des zones de combat. Le but, la création d’une zone tampon élargie entre la Russie et l’Ukraine. En contrepartie de ce "geste" concédé par Moscou, Kiev s’est engagée à modifier sa constitution en faveur des droits des ukrainiens de l’Est. "On a réussi à trouver un accord sur l'essentiel" a déclaré Vladimir Poutine qui avait pourtant quitté pour un temps la table des négociations lors des débats.
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"Toutes les questions ont été traitées par ce texte qui a été signé par le groupe de contact et les séparatistes" a pour sa part déclaré François Hollande, de concert avec la chancelière allemande. Cependant, il a indiqué qu’il restait "encore beaucoup de travail".
Des négociations sur fond de tensions
Lors des discussions, le contexte était considérablement tendu. En effet, alors que les négociations étaient en cours, un civil a été tué dans le bombardement d'un hôpital à Donetsk. Lors des dernières 24 heures, deux soldats ukrainiens et sept civils ont trouvé la mort selon les autorités locales. Juste avant l’entame du sommet, ce sont plus de cinquante personnes qui avaient été tués en marge des affrontements.
En début de matinée, les discussions piétinaient car la délégation russe n’était pas satisfaite du texte élaboré dans la nuit. À 8h30 ce jeudi, le président ukrainien faisait savoir à la presse qu’il trouvait les conditions posées par Moscou "inacceptables". Cet accord entrera en vigueur dimanche et devra déboucher sur d’autres négociations portant sur l’arrêt définitif du conflit entre l’Ukraine et la Russie. Les affrontements ont déjà fait de plus de 5300 victimes, dont une majorité de civils.
Ci-dessous, la photo du document dans sa version francophone.