De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
L’Ukraine est encore politiquement faible après la fuite de Ianoukovitch en Russie et la partition d’un gouvernement provisoire, et semble aller au devant d’un véritable chemin de croix économique. Une situation susceptible d’empirer à la vue des événements de Crimée. République autonome d’Ukraine, cette péninsule majoritairement russophone et russophile profite du trouble politique ambiant pour en aller de ses revendications. Un groupe armé pro-russes occupe en effet depuis jeudi matin le Parlement local à Simferopol, la capitale, sur le toit duquel le drapeau Russe a été hissé. Après limogeage du gouvernement, le groupuscule a voté la tenue d’un référendum le 25 mai afin d’obtenir davantage d’autonomie.
Une situation des plus préoccupantes pour les acteurs internationaux. Angers Fogh Rasmussen, secrétaire général de l’Otan, a qualifié les événements de "dangereux et irresponsables", se déclarant "extrêmement inquiet des évolutions" de la péninsule.
La Russie soupçonnée
Soupçonnée d’en attiser l’évolution, la Russie a quant à elle assuré n’avoir été en rien instigatrice de ce soulèvement. Alors que sa flotte militaire est basée en Crimée, celle-ci s’est par ailleurs engagée à "respecter l’intégrité territoriale de l’Ukraine", a déclaré le chef de la diplomatie américaine, mettant tout de même en garde Moscou contre toute "provocation". La Crimée se veut en effet la rampe d’accès idéale pour la Russie dans le cas d’une intervention militaire en Ukraine, et une voie toute trouvée pour conserver sa mainmise sur le pays. Un cas de figure des plus inquiétants pour les acteurs internationaux, qui s’efforcent d’enrayer le plus possible cette éventualité.
Les États-Unis ont en effet lancé une grande opération d’inspection surprise des troupes russes basées en Crimée, qui devrait se poursuivre jusqu’au 3 mars. Olexandre Tourtchinov, président intérimaire du Parlement ukrainien, a par ailleurs prévenu que "tout mouvement de troupe armé (russe) sera considéré comme une agression militaire." Moscou se veut quant à elle rassurante, et affirme que ses troupes "ne représentent aucune menace".