De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Jeudi 20 février à Kiev, les combats faisaient toujours rage sur le Maïdan alors qu'à quelques centaines de mètres seulement les dirigeants européens s’apprêtaient à négocier avec l’Etat ukrainien. Un déchaînement ponctué, pour la première fois, de tirs de fusils snipers de la part des forces de l’ordre. Puis, à 10h44 du matin, le monde fut frappé de plein fouet par ce qui est considéré comme le nouveau symbole de cette violence inouïe. Ce symbole ? Un tweet, en deux mots : "Je meurs."
Olesya Zhukovskaya, secouriste de l’opposition, touchée d’une balle dans le cou, git sur le sol. D’autres manifestants, témoins de la scène, ont expliqué que celle-ci, baignant dans son sang, aurait dégainé son téléphone. Le temps de dire adieux au monde entier scrutant la cause qu’elle défend.
Des versions contradictoires
De nombreuses versions divergentes circulent au sujet de la secouriste. Tandis que certains opposants annoncent son décès, d’autres, comme la journaliste Kristina Berdinskikh, assurent que celle-ci a été placée sous assistance respiratoire. Euromaïdan, compte officiel de l’opposition, a quant à lui annoncé que, sérieusement blessée, Olesya est néanmoins toujours en vie à l’issue d’une opération. Le tweet et l’image de la jeune femme ensanglantée sont devenus, l’espace d’une journée, la vitrine des violences du Maïdan.
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