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Trois femmes ont été nommées au Conseil constitutionnel, dont les membres doivent être renouvelés pour un tiers tous les trois ans. Le "conseil des sages" passe ainsi de deux à trois membres féminines.

© AFPPour faire avancer la parité il y a deux écoles. Il ya celles qui défilent seins nus, comme les Femen, et il y a François Hollande. Le président de la République, qui devait procéder au renouvellement d'un tiers du collège des neufs membres du Conseil constitutionnel a nommé trois femmes. Nicole Maestracci, 63 ans, Nicole Belloubet, 57 ans et Claire Bazy-Malaurie, 64 ans, seront donc les prochaines "sages", comme on nomme les membres, à siéger au Conseil constitutionnel.

Ces dernières travailleront aux côtés des six autres membres élus, ainsi que des anciens présidents de la République, qui sont membres de droit. Si Claire Bazy-Malaurie a déjà ses habitudes au Palais-Royal, puisqu'elle a été reconduite dans ses fonctions, ce sera en revanche une première pour ses deux consœurs. Et si pour reprendre la formule de Najat Vallaud-Belkacem, la porte-parole du gouvernement, "c'est le plafond de verre qui cède par le haut", il convient de rendre justice aux auteurs du coup d'éclats.

En l'occurrence, Jean-Pierre Bel et Claude Bartolome, respectivement présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat, qui avaient droit à une nomination chacun, au même titre que François Hollande. Ce dernier avait promis la parité dans les grandes instances de la République lors de sa campagne pour la présidence. Sans doute une explication à la constante bonne humeur du président qui sait, comme Nietzsche, que "Le bonheur est une femme".