Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Selon Le Parisien, l'islamiste radical Farouk Ben Abbes perçoit le RSA (Revenu de Solidarité Active) depuis le 1 juillet dernier. Comme le rappelle le quotidien, le Belge de 31 ans bénéficiait déjà du RSA avant son assignation à résidence.
Ses aides de la Caisse d'allocations familiales (CAF) avaient été interrompues entre mars et mai à cause de son incarcération pour manquement à ses obligations d'assigné à résidence.
Sa dangerosité supposée n'est pas un critère
L'islamiste radical, qui vit dans le quartier de la Reynerie à Toulouse (Haute-Garonne), avait fait un dossier de demande de RSA fin juillet auprès de la CAF de Haute-Garonne. "Constatant la régularité de sa demande, le conseil départemental lui a signifié mi-septembre l'octroi du RSA, avec effet rétroactif au 1 er juillet", note Le Parisien. "Il remplissait toutes les conditions, notamment celle d'être ressortissant de l'Union européenne. Sa dangerosité supposée ne fait pas partie des critères prévus par les textes", a déclaré une source proche du dossier.
A lire aussi - Un terroriste islamiste assigné à résidence a pris la fuite
L'islamiste avait déjà touché de 21 650 € de l'Etat
Le nom de Farouk Ben Abbes est apparu dans plusieurs affaires de terrorisme, dont un projet d'attentat au Bataclan en 2012. Finalement, l'homme avait bénéficié d'un non-lieu en 2012. Il est par ailleurs proche du djihadiste Fabien Clain qui a revendiqué la tuerie du 13 Novembre au nom de Daech dans une vidéo. Farouk Ben Abbes est assigné à résidence depuis les attentats de Paris. En mars dernier, il avait déjà touché de l'argent public , en percevant 21 650 € de l'Etat à la suite de deux mois d'incarcération jugée abusive par la cour d'appel de Paris, décision confirmée par la Cour de cassation.
Vidéo sur le même thème : Pourquoi Farouk Ben Abbes, figure de l’islamisme radical, a touché près de 20 000 € de l’État