La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Im' free, like a river" (je suis libre comme une rivière) chantait Steevie Wonder. Et bien il semble que l'opérateur de téléphonie Free va devoir trouver sa propre source, au risque de voir ses bénéfices se tarir. L'opérateur anglo-saxon, qui avait fait une entrée fracassante sur le marché des télécoms, a bénéficié du principe de l'itinérance pour pouvoir s'implanter dans l'Hexagone : en contrepartie d'une redevance, Free pouvait utiliser les réseaux de son concurrent, Orange.
Pour l'Autorité de la concurrence, grand promoteur du principe, "l'itinérance dont bénéficie Free a permis d'animer la concurrence dès son entrée sur le marché", mais "elle doit cependant être bornée dans le temps, car elle présente des risques concurrentiels" explique-t-elle dans un avis rendu public. Le contrat qui lie Free à Orange, et expire en 2018, ne devra pas être renouvelé. Ce sera à Free de se prendre en charge avec son propre réseau à partir de cette date.
L'irruption de Free sur le marché n'avait pas été sans engendrer quelques remous. SFR notamment, qui avait dénoncé l'accord en portant l'affaire devant la Commission européenne, a déjà prévu de réduire drastiquement ses effectifs en agence. L'organisme de surveillance de la concurrence estime "nécessaire l'intervention conjuguée des autorités de concurrence et de régulations pour encadrer l'itinérance : préciser sa durée, régler les modalités de son extinction" rapporte l'AFP.