De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Ce mercredi, près de 80 employés des sociétés françaises Vinci et Bouygues ont reçu l’ordre d’évacuer le site de Tchernobyl, en Ukraine, "par précaution". Un toit et un mur de la centrale n° 4, à l’origine de la catastrophe de 1986, se sont en partie écroulés. Ils auraient cédés sous le poids de la neige. Le service de presse de la centrale a affirmé que "les constructions en question ne constituent pas une partie substantielle de l'enceinte de confinement". Aucun blessé n’a été à déplorer. Quant au niveau de radioactivité, il n’aurait pas évolué, comme l’a confirmé le service de presse : "Le niveau de radioactivité à la centrale de Tchernobyl et dans la zone qui l’entoure demeure inchangé".
Tchernobyl, une catastrophe classée niveau 7
Les deux sociétés françaises du BTP participent à la construction de l’enceinte du sarcophage du réacteur n°4, responsable du plus grand accident nucléaire de l’histoire. Le 26 avril 1986, le réacteur en question a explosé. L’énergie libérée par l’explosion a provoqué une projection de produits radioactifs. Une zone de plus de 150 000 km² a alors été contaminée. Celle-ci correspond au nord de l’Ukraine, au sud de la Russie au sud-est de la Biélorussie. Cet accident a été classé niveau 7 sur l’échelle internationale des événements nucléaires (Ines).
Une nouvelle enceinte de confinement en construction
A l’occasion du 26e anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl, l’Ukraine a annoncé en avril 2012 la construction d’une enceinte de confinement au dessus du sarcophage recouvrant les restes de la centrale accidentée. Pensée dans le but de protéger le sarcophage des conditions climatiques, l’enceinte de confinement aura la forme d’une arche.