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Vingt-quatre des trente-huit chiens que transportait un camion de la SPA vers Paris sont décédés le 23 avril dernier. Les animaux sont morts asphyxiés pendant le trajet. Une nouvelle d’autant plus tragique que leur transfert avait été ordonné par les pouvoirs publics à cause de la surpopulation de leur refuge initial à Tarbes. Si bien que les différents protagonistes de l’affaire se déchirent désormais pour savoir à qui incombe la mort de ces 24 chiens.
"On s'en veut, on n'aurait jamais dû les laisser partir!"
Ainsi, le refuge de Tarbes et celui de Paris rejettent la faute sur le transporteur, la Sapca. La présidente du premier refuge, Paulette Cassou, a même porté plainte contre X le 28 avril. La présidente nationale de la SPA, Natacha Harry, en aurait fait de même dès le 24 avril. Le camion utilisé "nous a semblé inadapté. C'était un camion de déménagement sans aération, conçu pour le transport de meubles, pas d'animaux vivants. Mais nous n'avons pas osé nous opposer au transport: il y avait sur place quelqu'un des services vétérinaires, ainsi qu'une déléguée de la SPA nationale, le chauffeur a assuré qu'il faisait cela depuis longtemps et s'arrêterait toutes les deux heures", a expliqué la vice-présidente du refuge de Tarbes, Maud Starck. "On s'en veut, on n'aurait jamais dû les laisser partir!", a-t-elle vivement regretté.
De son côté, Le PDG de la Sapca, Jean-François Fonteneau a reconnu que le camion mobilisé pour ce transport n’était pas adapté. D’une capacité de 20m3, le véhicule n’était "pas agréé", a-t-il concédé avant de reconnaître que le camion loué n'était "pas ventilé" à la différence de ses véhicules habituels, plus petits. Malgré ces explications, il a ensuite pointé le fonctionnement "dramatique" de la SPA de Tarbes.
C’est le chauffeur qui aurait découvert les animaux mortsSelon lui, c’est le chauffeur du camion qui aurait découvert l’hécatombe lors de son troisième arrêt, à mi-parcours. Toujours d’après lui, les chiens, enfermés dans des cages individuelles, pourraient avoir été tués par la dispersion des gaz d'échappement rentrant dans le véhicule par le hayon entrouvert. Une version sur laquelle la SPA nationale semble s’accorder. "En cas de demande urgente de la SPA nous sommes amenés à louer des véhicules de grande taille, non agréés, cela s'est toujours bien passé car le chauffeur prend des précautions avec les animaux", a par ailleurs assuré Jean-François Fonteneau. Et celui-ci de souligner que "le milieu des amis des animaux est extrêmement violent, les passions y sont exacerbées".
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