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L’intermédiaire en armement franco-libanais parle de pas moins de 50 millions d’euros, une aide financière importante qui aurait été particulièrement abondante « entre décembre 2006 et janvier 2007 ». Ziad Takieddine parle également de plusieurs rencontres en Béchir Saleh, l’ancien secrétaire de Muammar Kadhafi, et Claude Guéant, alors directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l’Intérieur. Takieddine affirme que Saleh rendait compte à Kadhafi par écrit de ces entrevues.
Mais ce n’est pas tout. Ziad Takieddine va plus loin. « J’ai les preuves que trois sociétés françaises ont bénéficié en Libye de contrats pour des prestations fictives » a-t-il déclaré au juge. Il parle ici de 100 millions d’euros. « J’ai les contrats, les transferts d’argent, les destinataires, les montants » assure-t-il. Un nouveau rebondissement qui vient grossir les dossiers de cette affaire qui semble tentaculaire.
Ce n’est pas la première fois que Ziad Takieddine fait planer des soupçons sur Nicolas Sarkozy et son entourage. Concernant les preuves, il les as vues et sait parfaitement où elles se trouvent, mais ne les fournira qu’à certaines conditions. « Il faudra qu’une nouvelle enquête, distincte de celle en cours sur Karachi, soit ouverte sur la question du financement libyen » a-t-il indiqué.