La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Le 30 mars dernier, la terre a tremblé au parc national américain de Yellowstone. Depuis, une vidéo où l’on voit des bisons fuir le parc fait le tour des réseaux sociaux. Cette vidéo fait les choux gras des fans de théories apocalyptiques. Certains blogueurs sont persuadés que ce séisme et la fuite des animaux annoncent un événement majeur, à savoir l’éruption du supervolcan situé sous le parc. Si nous n’avons à l’heure actuelle aucune raison de redouter une catastrophe, ce volcan, la caldeira de Yellowstone, existe bel et bien et pourrait provoquer d’énormes dégâts.
Une bombe à retardement qui dort sous les Etats-Unis
Le parc national de Yellowstone, dans le Wyoming, abrite la caldeira de Yellowstone que l’on appelle aussi le "supervolcan". Ce dernier a été découvert dans les années 60. Il doit son surnom à l’importance des dégâts qu’il pourrait engendrer. Selon les scientifiques, si le supervolcan entrait en éruption, il pourrait engloutir le parc, et tuer près de 90 000 personnes à cause des roches en fusion et du gaz. La côte ouest des Etats-Unis serait recouverte des cendres, paralysant le pays, et même, l’approvisionnement de la Terre.Selon l’Institut d'études géologiques des États-Unis : "Les volcans forment des montagnes ; les supervolcans les détruisent. Les volcans tuent plantes et animaux à des kilomètres à la ronde ; les supervolcans menacent d'extinction des espèces entières en provoquant des changements climatiques à l'échelle planétaire."
La dernière éruption d’un supervolcan a eu lieu il y a 26 500 ans, en Nouvelle Zélande, là où se trouve actuellement le Lac Taupo. Le volcan Taupo avait éjecté plus de 1000 kilomètres cube de cendres et de roche en fusion. A Yellowstone, la dernière éruption a eu lieu il y a 640 000 ans.
Selon les scientifiques, si les bisons fuient, c'est parce qu'ils sont frileux !
Si les scientifiques ne s’affolent pas pour le moment, expliquant la fuite des bisons par la nécessité de s’abriter du froid régnant dans le parc, il n’en reste pas moins que les Etats-Unis sont au-dessus d’une bombe à retardement… naturelle.
A revoir en vidéo : Les bisons fuient le parc de Yellowstone