Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Une allocation à vie d’une valeur de 2500 francs suisses, soit 2080 euros, pourrait être versée chaque mois à chaque Suisse. Le projet est issu d’un collectif populaire, BIEN (Basic Income Earth Network) qui a lancé l'initiative afin que tous aient "une existence modeste mais digne". Les instigateurs souhaitent également que ce concept soit inscrit dans la constitution du pays.
Une loi du peuple pour le peuple ?
Imaginée par un collectif populaire et non par la classe politique du pays, cette attire d'autant plus l'attention du fait que la législation du pays peut la rendre applicable. Et pour cause, une proposition de loi peut provenir du peuple à condition qu’elle reçoive 100.000 signatures. Si c'était le cas la proposition serait ensuite votée par référendum. Ainsi les Suisses pourrait être amené à voter d’ici à deux ans par référendum. La question serait alors : "Voulez-vous recevoir une rente de 2100 euros par mois sans condition et jusqu’à la fin de votre vie ?".
Une loi peu envisageable
Même si cette loi semble parfaite, les Suisses ont tout de même pointé les effets d’une telle mesure sur les comptes de l’Etat. Ils ont d’ailleurs refusé une cinquième semaine de congés payés en 2012. De plus, le prix faramineux que représenterait cette rente avoisine les 25 milliards d’euros. De quoi faire faire des cauchemars aux politiciens suisses mais aussi aux patrons.
Alors que l’ancien chancelier de la Confédération helvétique, Oswald Sigg vante les mérites de la RBI qui placerait ainsi salariés et employeurs "d’égal à égal", les experts prévoient toutefois que cette allocation sera vite obsolète en raison de la baisse des salaires de la part des entreprises et l’augmentation des impôts étant donné le coût.