De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"Quel est l'état de la sexualité des Européennes dans un contexte pandémique ?" C’est la question que s’est posé l’Ifop, l’Institut français d'opinion publique, qui publie ce vendredi 3 septembre 2021 un rapport sur les comportements sexuels des femmes dans les cinq plus grands pays d'Europe de l'ouest (Espagne, Italie, France, Allemagne et Royaume-Uni).
D’après cette enquête, l'activité sexuelle des Européennes serait en plein déclin : 37% d'entre elles n'ont pas fait l'amour le mois ayant précédé l'enquête, contre 32% en 2016. Les pays du nord seraient plus touchés par ce phénomène que ceux du bassin méditerranéen, où l’activité sexuelle serait nettement supérieure.
Qui sont les Européennes les moins épanouies sexuellement ?
Les Françaises seraient les Européennes les moins épanouies sur le plan sexuel et affectif. Plus d’une sur trois auraient une sexualité décevante, contre 27% au Royaume-Uni et 23% en Allemagne, selon le rapport.
"La plus forte insatisfaction mesurée en France tient sans doute à des éléments culturels - comme l'injonction à la performance qui pousse à des pratiques qui ne sont pas les plus épanouissantes", analyse François Kraus, directeur de l'expertise "Genre, sexualités et santé sexuelle" à l'Ifop, "mais surtout à une pluralité de facteurs […] qui s'avèrent défavorables à cet épanouissement sans pour autant relever de leur sexualité stricto sensu." Parmi ces facteurs, on retrouve la forte consommation d'antidépresseurs, le chômage élevé, le stress lié à vie professionnelle ou encore les conditions de confinement.
Étude Ifop pour The Poken Company réalisée par questionnaire auto-administré du 1 au 5 mars 2021 auprès d'un échantillon national de 5 026 femmes, représentatif de la population féminine âgée de 18 ans et plus vivant dans les pays suivants : France, Italie, Espagne, Allemagne et Royaume-Uni.