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Interrogé ce lundi par BFMTV, le célèbre publicitaire a présenté ses excuses six ans après avoir tenu des propos polémiques sur la Rolex de Nicolas Sarkozy. Un mea-culpa qui ne l'a pas empêché de dérapé une nouvelle fois…

Mieux vaut tard que jamais. Invité dans l’émission "Retour vers le passé" sur BFMTV ce lundi, Jacques Séguéla a admis que sa phrase de 2009 au sujet de la Rolex de l’ancien chef d’État était une "connerie". L’homme, qui estime aujourd’hui avoir été mal compris, s’était attiré les foudres des internautes après avoir déclaré sur France 2 : "Comment peut-on reprocher à un Président d'avoir une Rolex ? Enfin, tout le monde a une Rolex. Si, à 50 ans, on n'a pas une Rolex, on a quand même raté sa vie".

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Six ans après, Jacques Séguéla a souhaité revenir sur cette fameuse déclaration. Et selon lui, il s’agirait tout simplement d’un malentendu. "Je suis rentré à l’agence et vers 11 heures, ma secrétaire affolée m’a demandé ce que j’avais bien pu dire sur la Rolex", a ainsi confié le publicitaire, avant de poursuivre : "Je ne me souviens pas d’avoir parlé de la Rolex, j’ai dû aller revoir l’émission pour me souvenir".

"La plus grande connerie de ma vie"

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Aussi, face au journaliste Julien Mielcarek, le cofondateur de l’agence de communication RSCG a reconnu avoir commis une bêtise. "Je l’ai d’ailleurs dit le soir même sur Canal+, c’est la plus grande connerie de ma vie et je me suis flanqué une gifle (…) Je ne regrette pas de l’avoir dit mais ce n’est pas ce que je voulais dire", a-t-il expliqué. Allant plus loin dans sa démarche, Jacques Séguéla a souhaité exprimer le fond de sa pensée : "Ça voulait dire que la vie est un rêve, qu’il faut rêver de tout. La Rolex est un symbole comme un autre et j’aurais pu dire une Ferrari, un stylo Bic, peu importe, un objet culte dont on a envie".

Mais à deux doigts d’être pardonné, le publicitaire a de nouveau dérapé. "Il n’y a pas de raison de dire aux gens ‘Vous êtes condamnés à ne jamais vous faire le plaisir de votre vie’. On a quand même le droit, même si on est clochard, on peut arriver à mettre de côté 1 500 euros !". Une chose est sûre, cette nouvelle phrase choc risque de faire couler beaucoup d’encre…

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