De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Salah Abdeslam est arrivé en France mercredi matin pour être remis aux mains de la justice française qui le soupçonne d’avoir participé aux attentats du 13 novembre à Paris.
Son transfèrement sur le sol français a été décidé il y a une semaine, juste après son inculpation par les autorités belges pour son implication dans la fusillade de Forest (Belgique). Mais l’information n’était connue que d’une poignée de personnes.
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C’est aux alentours de 7h30 du matin qu’un hélicoptère EC145 a quitté la Belgique, avec Abdeslam à son bord, direction l’aéroport de Villacoublay (Yvelines), indique Métronews. L’ex-fugitif le plus recherché d’Europe est sous bonne escorte : des membres du GIGN l’entourent dans l’hélicoptère.
Une première en hélicoptère
Quand celui-ci se pose enfin sur le sol français vers 9 heures, trois voitures d’escorte attendent le présumé terroriste. En tout, une dizaine de gendarmes d’élite emmène discrètement Salah Abdeslam dans une voiture noire aux vitres teintées pour le conduire aux Palais de justice de Paris.
Selon le quotidien gratuit, l’utilisation d’un hélicoptère par le GIGN pour transférer un terroriste est une première. Une procédure facilitée par les accords de Tournai, entrés en vigueur en octobre 2015, qui permettent aux unités d’élite françaises d’aller directement chercher dans une prison un détenu pour être transféré. "Auparavant, ce type d’opération nécessitait la mobilisation d’une centaine d’hommes. Et surtout une remise aux autorités françaises à la frontière. Avec tous les risques de sécurité et de confidentialité que cela comprenait", rappelle Métronews.
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