Malgré l'essor de la carte bancaire et des paiements numériques, l’argent liquide a encore de beaux jours devant lui. Mais une nouvelle règle devrait entrer prochainement en vigueur pour encadrer les paiements...
Du pain sur la planche. Après sept ans passés enfermée dans une prison pour femmes du Mexique, Florence Cassez veut se tourner vers l’avenir. A peine débarquée de l’avion qui l’a ramenée jeudi en France, elle a pris la parole, souriante, devant des centaines de journalistes. Souriante l’ex-détenue a d’abord tenu à remercier son entourage et tous ceux qui l’ont soutenue pendant son long cauchemar. La Française a ensuite fait part de son "immense bonheur" d’être rentrée dans son pays. "L’avion a atterri, moi je n’ai toujours pas atterri", a-t-elle confié. A 38 ans, la jeune femme s’est par ailleurs déclarée "sereine" et prête à reprendre le cours d’une vie normale. Oublié le combat qu’elle a mené pendant plusieurs années pour prouver son innocence et sortir de prison, Florence Cassez a maintenant pour seule ambition "de vivre, d’être heureuse, de profiter". "Je recherche du travail !", a-t-elle-même lancé au micro. Avis aux employeurs.
Sa "rage de prouver son innocence"Mais alors que la question de son innocence a rapidement été soulevée, Florence Cassez a assuré jeudi soir sur le plateau de France 2 qu’elle avait été "innocentée" par la Cour suprême du Mexique qui l’a libérée en raison de violation de ses droits fondamentaux. Conservant un certain flou, elle n’a pas explicitement déclaré qu’elle était innocente. Se qualifiant de "victime", elle a toutefois exprimé sa "rage de prouver (son) innocence". Trois juges sur cinq de la première chambre de la Cour suprême ont voté mercredi en faveur de la libération immédiate de la Française, alors qu'elle avait été condamnée en 2009 à 60 ans de prison pour enlèvements.