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L'élue UMP du 7ème arrondissement parisien a condamné, ce mercredi, la profanation du bâtiment religieux situé au nord de la captiale. L'occasion également pour l'ancienne garde des Sceaux de tacler la politique intérieure du gouvernement.

Rachida Dati ne badine pas avec le respect des édifices culturels ou religieux. Surtout religieux. La maire UMP du 7ème arrondissement a condamné ce mercredi, sur son profil Facebook, la profanation de la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre, dans le 18ème arrondissement à Paris.

" Un acte odieux "

L'ancienne garde des Sceaux s'est dite solidaire de la communauté catholique. Les faits se sont déroulés dans la nuit du 17 au 18 mars. Le célèbre slogan d'inspiration anarchiste " Ni Dieu, ni maitre, ni Etat " a été inscrit avec de la peinture rouge sur une porte de l'édifice. Les auteurs ont voulu rendre hommage à la Commune de Paris (1871). D'où le choix de la date du 18 mars, correspondant à l'avènement du régime éphémère. Un acte jugé " odieux " par Rachida Dati, qui en a profité pour égratigner le gouvernement.

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Manuel Valls critiqué

Le ministre de l'Intérieur en prend pour son grade. Rachida Dati déplore " le silence " et " le gêne coupable " du locataire de la place Beauvau, " qui ne font pas honneur à la France ". Déjà dans le collimateur de l'opposition depuis l'affaire des écoutes de Sarkozy, Manuel Valls subit la colère de la député européenne. Celle-ci l'appelle à "  prendre des mesures pour éviter que de nouvelles profanations aient lieu à Paris ou ailleurs sur le territoire national ".

A l'instar de Rachida Dati, d'autres personnalités politiques, comme Pierre-Yves Bournazel, président du groupe UMP dans le 18ème arrondissement ou Charles Beigbeder, candidat UMP aux municipales dans le 8ème arrondissement, se sont exprimées sur l'affaire. On attend la réaction de Manuel Valls et des autorités municipales de la ville de Paris.