De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Quatre policiers d'un commissariat local d'Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, ont été placés en garde à vue dans les locaux de l'inspection générale de la police nationale (IGPN), rapporte Le Parisien samedi. Ils sont soupçonnés de viol en réunion sur un jeune homme de 22 ans lors d'un contrôle jeudi après-midi.
Des vidéos tournées par des habitants du quartier de la Rose-des-Vents, à Aulnay-sous-Bois, où se sont déroulés les faits, montrent "quatre fonctionnaires qui font tomber à terre un grand gaillard, avant de l'embarquer violemment dans leur voiture", précise le journal.
Si les motifs officiels de l'interpellation sont inconnues, des témoignages indiquent que le jeune homme aurait réagi bruyamment à une gifle donnée par l'un des policiers à un ado qu'ils contrôlaient. C'est ensuite quelques minutes plus tard que ça se serait aggravé. L'un des frères de la victime s'est rendu au commissariat après l'interpellation et aurait vu son frère partir pour l'hôpital en fauteuil roulant.
Des "lésions importantes"
"Arrivé au commissariat, le jeune homme se serait plaint 'de saignements à la bouche et à l'anus', explique une source proche du dossier. Il aurait alors expliqué que, lors de l'interpellation, l'un des quatre policiers qui tentait de le maîtriser lui aurait introduit une matraque télescopique dans l'anus", ajoute Le Parisien. Les faits se seraient déroulés sur la voie publique avant son arrivée au commissariat. L'examen médical a confirmé les déclarations du jeune homme, en mettant en évidence qu'il a bien des "lésions importantes" dues à "l'introduction d'un objet".
Les policiers interpellés démentent, reconnaissant qu'il y a eu des coups de bâtons télescopiques mais rien de plus. Et les vidéos enregistrées ne permettent pas encore de vérifier ces affirmations. Les images de vidéosurveillance sont en cours d'analyse.
La garde à vue des quatre policiers devait être prolongée vendredi soir. La famille de la victime a quant à elle annoncé qu'elle allait déposer plainte.