Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Après l’attaque menée par des islamistes dans un centre commercial de Nairobi (Kenya) qui a causé la mort d’au moins 68 personnes, l’heure est au bilan. Selon la ministre kényane des Affaires étrangères, Amina Mohamed, des étrangers seraient impliqués dans l’attentat. "D’après les informations que nous avons, il y a deux ou trois Américains et pour le moment j'ai entendu parler d'une Britannique", a-t-elle affirmé. La ministre a précisé que cette Britannique avait déjà commis des actes terroristes similaires "à de nombreuses reprises".
La femme impliquée serait Samantha Lewthwaite, la veuve d’un terroriste qui était l’un des commanditaires des attentats de Londres, le 7 juillet 2005. Elle est surnommée "la veuve blanche". Concernant les Américains, les informations laissent à penser que ce sont des "jeunes hommes, entre 18 et 19 ans (...) d'origine somalienne ou arabe, mais qui vivaient aux États-Unis, dans le Minnesota et dans un autre endroit", a déclaré Amina Mohamed.
Aucune femme ne serait impliquée, selon les shebabs somaliens
Les insurgés islamistes somaliens shebabs, qui ont revendiqué l’attaque, se sont décidés à casser le mythe de "la veuve blanche" qui a récemment déchaîné les passions dans les médias occidentaux. Selon eux, aucune femme n’est impliquée dans cet attentat.
Ils ont précisé avoir "un nombre suffisant de jeunes hommes totalement dévoués", avant d’ajouter : "nous n’employons pas nos sœurs dans de pareilles opérations militaires". Le nombre de morts, qui est de 68 ce mercredi, pourrait encore augmenter les jours à venir.