De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les migrants et réfugiés, principalement syriens, ne souhaitent visiblement pas s’installer en France, contrairement à l’Allemagne et la Suède. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : alors que notre pays n’attend "que" 65 000 nouvelles demandes d’asile cette année (un chiffre stable par rapport à 2014), l’Allemagne prévoit d’accueillir près d’un million de réfugiés.
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Alors pourquoi un tel écart avec notre voisin qui figure dans le trio de tête, avec la Suède et le Royaume-Uni, des pays qui intéressent le plus les réfugiés ? Pour plusieurs raisons : administratives, structurelles, etc.
"La France, ce n’est pas bon pour mon futur"
La France, "c’est bien pour visiter, mais pas pour l’emploi", résumait Abdulrahman, un Syrien de 26 ans interrogé par un journaliste de l’AFP dans une gare suédoise. En plus de notre taux de chômage, les demandeurs d’asile dénoncent l’interdiction qui leur est faite de ne pas pouvoir travailler pendant la durée d’examen de leur dossier, qui peut prendre un à deux ans. "La France, ce n’est pas bon pour mon futur, en plus ça n'a pas la réputation de donner facilement un permis de séjour.", explique Edward, un Irakien de 24 ans qui attend à Stockholm un bateau pour la Finlande, rapporte Métronews.
La France critiquée par La Tribune de Genève
Le manque de places d’hébergement est aussi montré du doigt par les réfugiés alors que les centres d’accueil d’urgence sont saturés.
Dans un éditorial de la Tribune de Genève, le quotidien suisse explique que le manque de dynamisme économique de notre pays rebute les réfugiés à venir tandis que "le gouvernement socialiste se paye de mots en appelant à la tradition humaniste", et que "les droites françaises se disputent, elles, la palme de la petitesse."
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