De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La pollution aux particules fines n’en finit pas de s’attaquer à l’Hexagone. Plus de trente départements de la moitié Nord du pays sont encore placés en alerte ce vendredi. L’Ile-de-France entame même son troisième jour de pic de pollution. Si bien que la préfecture a décidé de prendre des mesures pour inciter les automobilistes à laisser leur véhicule au profit des transports en commun. "Considérant les risques importants pour la santé des Franciliens, j'ai décidé, en lien avec le gouvernement, d'assurer la gratuité des transports publics dans toute la région pendant toute la durée du pic de pollution", a en effet annoncé Jean-Paul Huchon, le président PS du Stif (autorité organisatrice des transports d'Ile-de-France) et de la Région, dans un communiqué.
Et alors que jeudi l’utilisation des Autolib’ et des Vélib’ était déjà gratuite, à partir de ce vendredi et jusqu’à dimanche inclus, tous les transports en commun de la région le sont aussi. Tous les usagers peuvent donc emprunter les bus, métros, RER, tram, etc sans ticket et sans avoir à craindre le passage des contrôleurs. Fort de cette mesure, Jean-Paul Huchon a appelé "tous les Franciliens à privilégier l’usage des transports en commun".
Vers une circulation alternée ?Après une semaine de pollution de l’air aux particules fines, les écologistes et le Parti de gauche sont montés au créneau pour dénoncer "l’insuffisance" des mesures mises en place. Elles sont "tout à fait insuffisantes au regard de la gravité du pic de pollution traversé depuis huit jours maintenant", a en effet estimé le candidat EELV à la mairie de Paris, Christophe Najdovski, dans les colonnes du Nouvel Observateur. "Si le pic de pollution devait perdurer, le préfet devra au plus tôt mettre en place la circulation alternée en Ile-de-France comme prévue par les textes", a quant à lui rappelé Pierre Serne, vice-président EELV du Stif.