Parmi les 51 hommes accusés d’avoir violé Gisèle Pelicot, Christian L., un pompier professionnel, est également jugé pour détention d’images pédopornographiques. Sa compagne a été entendue comme témoin...
Ce travail confié aux détenus a vivement fait réagir. Dans la maison d'arrêt de Grasse, dans les Alpes-Maritimes, cinq prisonniers avaient pour tâche d'emballer des godemichets pour une enseigne spécialisée dans le libertinage. Le problème ? Quatre des détenus avaient été condamnés pour des infractions à caractère sexuel.
"Certes, il faut vivre avec son temps, mais là où ça devient gênant, c'est que quatre d'entre eux sont incarcérés pour des affaires de moeurs", explique au Parisien Hervé Segaud, représentant local du syndicat FO-Pénitentiaire qui a révélé l'affaire.
Irrespectueux pour les victimes
Confier une telle tâche à ces prisonniers pourrait en effet être irrespectueux et blesser à nouveau leurs victimes. "Et je ne suis pas sûr qu'en termes de thérapie pour des personnes malades, ça aille dans le bon sens", ajoute-t-il.
Face aux contestations, la direction du centre pénitentiaire a décidé de fermer l'atelier d'emballage depuis vendredi, selon France info.