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À l'issue du sommet du G7 qui s'est tenu hier à Bruxelles, François Hollande a annoncé que "plus de 30 ressortissants français" partis combattre en Syrie pour y mener le jihad ont trouvé la mort. Plus largement, ils seraient plus de 2000 Européens à avoir rejoint les rangs jihadistes ou à envisager de le faire.
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"Nous devons coopérer davantage" a ainsi affirmé le chef de l'État qui souhaite que cette collaboration entre les différents pays européens concernés se fasse notamment par le biais de l'échange de renseignements. Dans une déclaration commune, les membres du G7 ont indiqué vouloir mettre en oeuvre des "efforts pour répondre à la menace que constituent [ces] combattants étrangers".
Le président s'est inquiété du danger que représentent ces "individus endoctrinés et entraînés" une fois de retour en Europe en évoquant notamment la tuerie du Musée Juif de Bruxelles ayant fait quatre victimes et dont l'auteur présumé correspond au profil type de ces jeunes qui se rendent en Syrie.
Selon les chiffres présentés par Bernard Cazeneuve, 300 jeunes Français auraient rejoint le territoire syrien rejoindre les troupes islamistes. Dans le cadre du plan anti-jihad, plusieurs arrestations ont eu lieu récemment pour endiguer le travail des filières islamistes qui endoctrinent puis recrutent des jeunes sans repères. Depuis la mise en place le 29 avril du numéro vert à destination des familles concernées, plus de 125 signalements ont été enregistrés par les services du ministère de l'Intérieur.