De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
À l’hôpital, lors de votre admission en maison de retraite ou dans un service médico-légal, vous pouvez participer activement à l'élaboration de votre parcours de soins. Il y a 20 ans, le 4 mars 2002, la loi Kouchner était promulguée. Elle a permis un "renforcement des droits des usagers du système de santé à travers leur meilleure information et leur participation aux décisions concernant leur santé", rappelle le Portail national d'information pour les personnes âgées et leurs proches.
Cette loi a aussi mis en place le système de désignation d’une personne de confiance.
Dans le cadre d’une hospitalisation, son rôle sera d’assister, "avec votre accord, aux rendez-vous médicaux et être consulté par les médecins dans le cas où vous ne seriez pas en mesure d’exprimer vous-même votre volonté concernant les décisions relatives aux traitements et actes médicaux", rapporte le Portail.
Pour ce faire, il faut l’indiquer par écrit lors de votre admission à l’hôpital.
Personne de confiance : un dispositif déployé dans les maisons de retraite
Le dispositif de personne de confiance n’est pas uniquement disponible dans le cadre d’une hospitalisation. Depuis la loi du 28 décembre 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement, il est aussi possible de choisir une personne de confiance lorsque vous êtes admis dans un établissement pour personnes âgées ou dans un service médico-légal. Dans ce cas, celui ou celle que vous avez désigné aura les missions suivantes :
- Vous accompagner dans vos démarches ;
- Vous aider dans vos décisions ;
- Être consulté si vous rencontrez des difficultés dans la connaissance et la compréhension de vos droits.
Si vous ou l’un de vos proches êtes amenés à désigner une personne de confiance dans les prochains jours, découvrez dans le diaporama ci-dessous, tout ce qu’il faut savoir à propos de cette démarche.