De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les seins de la discorde. "L’immobilier, ça fait rêver", tel est le message qu’une agence immobilière du Pays Basque a récemment choisi pour accompagner ses toutes dernières affiches publicitaires. Placardées sur les bus de l’agglomération Bayonne-Anglet-Biarritz, ces dernières montrent également une jeune femme portant un foulard rouge autour du coup et tenant un cœur avec le drapeau basque dans sa main. Mais surtout, la jeune femme porte un soutien-gorge rouge qui offre aux passants une vue imprenable sur son décolleté plongeant.
Et alors que l’agence immobilière voulait simplement vanter ses mérites de manière originale, les indépendantistes du mouvement Autonomia Eraiki n’ont pas vu cette initiative d’un très bon œil. "Spéculation et sexisme… Le pays basque et les femmes ne sont pas à vendre", ont-ils ainsi écrit sur Twitter, tandis que sur Facebook ils ont posté : "Si vous voyez cette affiche, arrachez-la !".
Des affiches "scandaleuses"Interrogé par Sud-Ouest, Ttotte Etxebeste, le porte-parole du mouvement, a estimé que ces affiches "sont scandaleuses par rapport à l’image de la femme. Le message est dégradant, sexiste et machiste". Selon lui, "les affiches sont aussi scandaleuses car elles utilisent l’ikurrina, le drapeau basque, alors que l’on connaît les difficultés que rencontrent aujourd’hui les gens pour se loger au Pays basque". De son côté, le gérant de l’agence qui a commandé ses publicités s’est défendu en expliquant avoir choisi "l’humour décalé comme position". Les affiches précisent d’ailleurs que ce n’est pas la jolie jeune femme au décolleté affriolant mais « Peyo (ndlr : un prénom basque masculin) qui vous emmènera » faire les visites.