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Les souterrains parisiens, ce sont "7 à 8 étages sous nos pieds qui vivent 24 heures sur 24", déclarait en mars l’enseignante en géographie Magali Reghezza, au micro de France Inter. Ils présentent de grands risques d'effondrement, notamment en raison de la forte activité de certains endroits. La difficulté réside dans leur contrôle.
Or, de nombreux pans des sous-sols de la ville appartiennent à des particuliers peu désireux de voir laisser des agents de la ville explorer leur propriété. Selon Magali Reghezza, certains tunnels et cavités ont même "disparu de la carte avec le temps". Les chercheurs et les membres de l’Inspection Générale des Carrières (IGC) ne disposent donc que de "cartographies partielles" pour évaluer leur état.
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Des zones dangereuses
Les arrondissements périphériques sont les plus soumis aux risques d’effondrement. D’après le site Paris.fr, le 13ème, le 14ème et une grande partie du 16ème ont été construits sur d’anciennes carrières. Le site du Figaro explique qu’en 1774, l’exploitation d’une carrière sous la rue d’Enfer, aujourd’hui Denfert-Rochereau, avait fait s’effondrer 300 mètres de route. Fin 2015, une grotte souterraine avait créé un effondrement dans la Cité Saint Chaumont (19ème).
Le Nord de la capitale, entre le 17ème et le 19ème, repose sur un sol riche en "gypse antéludien". Ce minéral a la particularité de se dissoudre dans l’eau. Les nombreuses crues de la Seine, notamment celle de juin dernier, peuvent augmenter le niveau de nappes phréatiques situées dessous. La rencontre entre l’eau et le gypse se solderait par l’affaissement du sol.
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