De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Mettre un visage sur l’homophobie, tel était le dessein de Wilfred de Bruijn, un Hollandais expatrié en France depuis une dizaine d’années. Lui et son compagnon, David, rentraient d’un anniversaire dimanche lorsqu’ils ont été pris à parti par plusieurs personnes près de la station de métro Ourcq, dans le XIXe arrondissement de Paris. "Il était 3h30 du matin, on rentrait d’un anniversaire. On était bras dessus, bras dessous, mais rien de très voyant... On était joyeux", a raconté Wilfred, l’homme que l’on aperçoit sur la photo, à 20 minutes. "Là, on s'est fait héler et ensuite, je ne sais plus ce qu'il s'est passé. C'est le trou noir", a-t-il continué. David a expliqué avoir été frappé à plusieurs reprises et être très choqué du sort qui a été réservé à son compagnon, "ils ont pris sa tête pour un ballon de foot", a-t-il lâché.
Des morceaux d’os dans le crâne
Les deux hommes ont été transportés à l’hôpital. Wilfred de Bruijn n’aurait repris connaissance qu’une fois dans l’ambulance. Il est dans l’incapacité de travailler pendant 10 jours. "J'ai sept fractures sur le visage, des morceaux d'os dans le crâne, une grande dent de devant qui n'est plus là et des points de suture à la lèvre", a-t-il confié au quotidien. Son visage tuméfié a fait le tour du réseau social Facebook, avec la mention "Voici le visage de l’homophobie".