Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Stupeur, après les révélations de cette ex- ambassadrice. Elle a expliqué que "les rançons, comme toutes les rançons ont été payées indirectement. Elles ont terminé entre les mains du gouvernement malien et ensuite sont retournées, du moins une partie, aux salafistes". En 2012, Nicolas Sarkozy avait affirmé ne pas être contre le paiement des rançons. Vicki Huddleston rappelle que son pays, les Etats-Unis, refusent de payer des rançons, car "l’argent versé à Aqmi leur permet d’acheter des armes et de recruter".
Le gouvernement de François Hollande semble plutôt se ranger à cet avis. Claude Guéant, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy et ancier ministre de l’intérieur, a été interrogé à ce sujet sur iTélé. Il dément ces affirmations. Selon lui, "l’Etat français n’a jamais donné d’argent pour la libération d’otages."
"Une opération commando, c'est 100% d'échec"
Ce qu’on peut retenir c’est que rançon ou non, les otages ne sont toujours pas libres. Avec l’intervention française leur sort est d’autant plus délicat, surtout quand François Hollande au Mali a annoncé il y a quelques jours "nous sommes tout près des otages".
Le père d’un d’entre eux Alain Legrand, s’est exprimé sur ces déclarations. Son fils, Pierre Legrand a été enlevé par Al Qaida au Maghreb en 2010. Il explique dans Ouest France: "une opération commando, c’est 100% d’échec, ça ne marche jamais ! Mon fils est parti travailler, il est indispensable que ceux qui l’ont mis là paient pour le faire sortir. La vie de mon fils et d’autres otages n’a pas de prix".
© AFP