Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Fin de la grève et reprise du travail. Après une journée de protestations, les employés du Louvre (Paris) ont finalement repris leurs activités ce jeudi. La veille, ils avaient exercé leur droit de retrait pour dénoncer la recrudescence d’agressions par des pickpockets dans le musée. Ils "sont de plus en plus victimes d'agressions, crachats, menaces, coups et insultes de la part de voleurs en bandes, souvent mineurs, qui dérobent les visiteurs et que rien n'arrête", avaient alors expliqué les syndicats.
Selon plusieurs agents, ces voleurs sont pour la plupart des mineurs en provenance de l’Europe de l’Est qui entrent dans l’enceinte du Louvre grâce à la formule "gratuit pour les moins de 26 ans" pour ensuite voler les touristes pendant leur visite. Les jeunes voleurs seraient par ailleurs de plus en plus violents, n’hésitant pas à menacer le personnel du musée.
Les mesures prises par la directions du Louvre
Forte des revendications de ses employés, la direction du Louvre s’est engagée mercredi soir à prendre des mesures pour lutter contre ce phénomène de violence. Dès ce jeudi matin, une vingtaine de policiers en uniformes a ainsi été déployée dans l’enceinte du musée. Cinq d’entre eux ont même été affectés à l’énorme hall d’entrée situé sous la pyramide de verre. Les effectifs à l’intérieur du plus grand musée du monde devraient par ailleurs être réorganisés dans les jours à venir et les agents de sécurité sont désormais autorités à refuser l’entrée à toute personne qu’ils jugeraient susceptible d’être un pickpocket.
Un groupe de travail sur ce type d’agressions devrait également être mis en place prochainement. Aurélie Filippetti, la ministre de la Culture s’est, quant à elle, engagée à contacter son homologue de l’Intérieur, Manuel Valls, "afin de mettre en place un dispositif de sécurité adapté à cette situation inacceptable et des moyens policiers supplémentaires à l'extérieur du musée".