De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le journal Midi Libre a révélé ce mercredi matin qu’un attentat avait été déjoué à Montpellier (Hérault) lundi. Selon une source judiciaire citée par l’AFP, un couple a, en effet, été placé en garde à vue le même jour dans le cadre d’une enquête antiterroriste. Les individus auraient été ensuite déférés au parquet de Paris. Il s’agirait, d’après les informations du quotidien, d’une Française de 23 ans convertie à l'islam et radicalisée, et de son mari Franco-Tchadien âgé de 35 ans.
A lire aussi - Auteurs, cible... ce que l’on sait de l'attentat déjoué à Orléans
Lors d’une perquisition à leur domicile, la police aurait retrouvé un faux ventre de femme enceinte. Un accessoire que la femme aurait transformé afin de passer les portiques de sécurité sans déclencher l’alarme. Si cette dernière a affirmé qu’elle comptait s’en servir pour des vols à l’étalage, les enquêteurs ne croient pas en sa version. Et pour cause : celle-ci aurait récemment perçue un important héritage, la mettant à l'abri du besoin. Les policiers chargés de l'enquête la suspectent donc d’avoir acheté ce faux ventre pour cacher des explosifs en vue de commettre un attentat suicide.
"Des profils extrêmement inquiétants"
"Ces gens ont des profils extrêmement inquiétants, et ce que nous avons découvert l'est tout autant", a expliqué une source policière à Midi Libre. En effet, en fouillant leur ordinateur, les enquêteurs ont découvert des documents de propagande liés à l’Etat islamique. De plus, la jeune femme aurait visionné plusieurs vidéos expliquant comment fabriquer des engins explosifs. Celle-ci aurait également, à de nombreuses reprises, exprimé à ses proches son envie de partir en Syrie pour accomplir le djihad.
En vidéo sur le même thème - Attentat déjoué près d'Orléans : les précisions de Bernard Cazeneuve