Pendant la période des fêtes de fin d’année, une nouvelle méthode de fraude particulièrement sournoise émerge : des faux conseillers bancaires qui utilisent WhatsApp pour tromper les Français.
C'est une nouvelle qui a ému la famille de la victime, dont plusieurs proches ont fait le déplacement pour le voir. Mickaël Baehrel, considéré comme le principal suspect, ainsi que trois autres individus, ont été incarcérés et mis en examen dimanche 7 avril pour le meurtre du jeune Alexandre Junca, en juin 2011 à Pau. L'individu, âgé de 27 ans, était passé aux aveux la veille, lors de sa quatrième heure de garde à vue : "il a reconnu avoir frappé Alexandre à la tête, de façon violente, parce qu'il avait la rage, était énervé, alcoolisé" a expliqué le procureur de Pau, Jean-Christophe Muller, rapporte La Depeche.fr.
Le suspect avait déjà été condamné
Alexandre Junca, 13 ans, aurait été la victime du marginal, déjà condamné pour des faits de violences, ainsi que de sa compagne de 47 ans, alors qu'il se rendait chez son père le 4 juin 2011. Trois semaines plus tard, son fémur, puis quatre mois plus des restes humains, ont été retrouvés. Deux autres individus, âgés respectivement de 25 et 74 ans et soupçonnés d'être les complices du couple, ont été également mis en examen.
Le crâne fracassé
Les enquêteurs espèrent que l'instruction permettra de répondre à certaines interrogations persistantes."Pourquoi ce jeune garçon de 13 ans et demi a été frappé à coups de marteau par une personne qu'il n'avait jamais croisée auparavant, dans cette rue du centre ville de Pau, et quelles sont les raisons de ce passage à l'acte d'une violence majeure ?" s'interroge le procureur de Pau, qui avoue qu’ « il y a encore des zones d’ombres », notamment sur « la question centrale du moment de la mort ». Les deux principaux accusés risquent la prison à perpétuité, puisque leur mise en examen pour assassinat s'accompagne des circonstances aggravantes d'actes de torture et de barbarie.