De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Plus de 29 ans après la catastrophe nucléaire de la centrale ukrainienne de Tchernobyl, les taux de radiation sont bien supérieurs à la moyenne dans le parc national du Mercantour, situé dans les Alpes du Sud. C’est ce que révèle une étude de la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (Criirad). "Les retombées avaient été particulièrement intenses dans le Sud-Est de la France" rappelle la Commission à travers un document publié vendredi 31 juillet.
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Un risque pour la santé ?
Des mesures réalisées début juillet dans le secteur du col de la Bonette-Restefond, entre les départements des Alpes-Maritimes et des Alpes-de-Haute-Provence, ont ainsi révélé des taux de radioactivité "deux fois supérieurs à la normale" à "un mètre du sol". Le césium 137, un métal projeté lors de l’explosion, serait la cause de la contamination. Aussi, se promener dans le parc du Mercantour pourrait présenter des risques pour la santé : "le fait de bivouaquer pendant deux heures sur certaines de ces zones induit toujours en 2015 une exposition non négligeable", affirme la Criirad.
Comme le rappelle BFM.TV, cette radioactivité diminue seulement de moitié tous les trente ans. A la fin des années 90, la Criirad avait pourtant alerté à plusieurs reprises les autorités sanitaires françaises afin que "les secteurs les plus radioactifs soient dépollués, ou tout au moins balisés". Considérés comme des déchets radioactifs, la Criirad a, par ailleurs, indiqué que les échantillons récupérés au sol "devront être confiés à l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs"(Andra).
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