Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Marine le Pen, après un rendez-vous avec le président de la chambre basse de la Russie, la Douma, Sergueï Narychkine, a déclaré être déçue que l’Union européenne prête des traits "diabolisés" à la Russie. La présidente du Front National a déclaré à un parterre de journalistes : "J'aimerais qu'on rééquilibre un peu les relations puisque aujourd'hui j'ai quand même le sentiment que l'Union européenne mène une sorte de Guerre froide à la Russie." Selon la dirigeante du parti d’extrême-droite, la Russie et l’Union européenne ont "des intérêts stratégiques communs" et des "valeurs communes."
Elle dénonce un pays "diabolisé" qu’elle veut sauver
Marine le Pen a dénoncé et condamné la diabolisation de la Russie. Elle a noté que pour l’Union européenne, la Russie "serait une sorte de dictature, un pays totalement fermé. Cela n'est pas objectivement la réalité." La présidente du FN a ensuite déclaré que quand elle se sera occupée de la France, elle s'attacherait "à améliorer la situation de la démocratie russe."
La Russie condamnée par les Russes
Les propos de Marine le Pen ne sont pas forcément cautionnés par tous les Russes. En effet, depuis que Vladimir Poutine s’est engagé pour un troisième mandat au Kremlin, les groupes de défense des droits de l’Homme ne cessent de dénoncer les pratiques répressives du parti politique au pouvoir. Selon ces groupes, les perquisitions et arrestations d’opposants au pouvoir ne cessent de s’accroître. La Russie n’est donc, semble-t-il, pas encore aussi idyllique que Marine Le Pen nous la présente.