De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Arcangues, petit village des Pyrénées-Atlantiques, est désormais le nouveau lieu de contestation du mariage gay. Le maire, Jean-Michel Colo et ses adjoints refusent d’unir Jean-Michel Martin et Guy Martineau-Espel par les liens du mariage. Ces derniers, après de nombreux jours de bras de fer avec le maire et l’appel au gouvernement, ont décidé de porter plainte pour discrimination auprès du Tribunal de Grande Instance de Bayonne.
Un véritable bras de fer
"Ce couple m'a demandé si je pouvais les marier. Mais j'ai refusé. J'ai posé la question aux élus du Conseil municipal : personne n'a accepté", affirmait alors Jean-Michel Colo. Alors que le couple a relancé la mairie de la meilleure façon qu’il soit, les deux hommes ont essuyé un nouveau refus."Nous lui avons pourtant précisé que notre mariage ne donnerait lieu à aucune publicité particulière et ne serait pas médiatisé. Malgré cela, il nous a de nouveau opposé un refus péremptoire après notre dépôt de dossier à la mairie d'Arcangues le 17 juin", a expliqué Guy Martineau-Espel.
Elément aggravant pour le maire du village, deux adjointes ne se sont pas opposées à célébrer l’union des deux hommes. Il ne les aurait pas consulté : "Il ne nous a même pas consultées, ni répondu malgré nos tentatives de dialogue (...) Les seules nouvelles nous parviennent par la presse où nous sommes taxées de traîtres". "Nous restons à notre connaissance les seules favorables au mariage pour tous compte tenu de la solidarité des adjoints au maire et du silence des autres conseillers", a déploré Arbella d'Arcangues.
Selon l’article 225 du Code Pénal, le maire Jean-Michel Colo encoure jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende pour discrimination envers un couple homosexuel.