De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Mardi 24 mars, le thermomètre a atteint 17,5°C en Antarctique sur la base Esperanza, comme le rapporte le site Internet spécialisé dans les données météorologiques, The Weather Underground. Il y a donc fait plus chaud qu’à Paris, Nice, Athènes ou encore Marrakech. Cette température exceptionnelle dépasse de 0,40°C le dernier record de chaleur enregistré à 17,1°C, le 24 avril 1961. Elle a été enregistrée dans le nord du continent où le temps est en général plus doux qu’à l’intérieur des terres. Dans le sud de la péninsule, le thermomètre peut descendre jusqu’à -93°C.
Des températures automnales au-dessus des normales de saison
La température enregistrée la semaine dernière était supérieure de 17°C à la moyenne mensuelle. Au mois de mars, elle est de -0,4°C en moyenne. La veille, il faisait 17, 4°C sur la base Marambio, une île qui se trouve à une centaine de kilomètres au sud d’Esperanza. Par ailleurs, ce record de chaleur a été enregistré durant l’automne, les saisons étant inversées dans l’hémisphère sud. Il ne s’est donc pas produit durant la saison la plus chaude de l’année mais trois mois plus tard. Le mois de décembre est le plus chaud en Antarctique avec une moyenne de 3,2°C puisqu’il s’agit de l’été. Toutefois, l’organisation météorologique mondiale (WMO) n’a pas encore confirmé ces températures record. En effet, la WMO a une définition plus restreinte de l’Antarctique.
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Même si le sixième continent est toujours le plus froid de la planète, ces fortes températures sont une preuve supplémentaire du réchauffement climatique. L’Antarctique est d’ailleurs un des endroits du globe qui se réchauffe le plus rapidement, quatre fois plus vite que le reste de la Terre. Ce qui accroît la fonte des glaciers dont la situation devient très préoccupante. L’année dernière, une équipe scientifique a fait un constat alarmant en assurant que le phénomène était irréversible. D'autres part, les touristes sont toujours plus nombreux à se rendre sur le continent polaire, ils étaient 37 000 en 2010 contre 6700 en 1992. Ce qui pourrait avoir des conséquences négatives sur la faune et la flore de l’Antarctique et fausser les données collectées par les scientifiques.
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