De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Des milliers de personnes se sont données rendez-vous dimanche à Paris afin de manifester contre le mariage pour tous. Si la police dénombre 300 000 manifestants, selon les premières estimations, les organisateurs du rassemblement comptent, de leur côté, "au moins 1,4 million" de participants. Soit une différence considérable de près d'un million de personnes. La préfecture de police a néanmoins fait savoir que "les chiffres définitifs seront communiqués en début de semaine prochaine, après visionnage de l'ensemble des films de la manifestation".
Avenue des Champs-Élysées : l'accès interdit a été bravé
"Entre 100 et 200 personnes ont tenté de forcer un barrage pour rejoindre les Champs-Élysées", a declaré un porte-parole de la police. Dimanche, les participants avaient pour interdiction de manifester sur les Champs-Élysées, d’après un arrêté préfectoral. Or certains n’ont pas suivi cette consigne. Les organisateurs ont pourtant tenté de lancer des appels au calme et des écrans géants diffusaient ce message : "N'essayez pas de déborder, c'est inutile, périlleux et illégal." Mais malgré toutes ces mesures, certains groupes sont allés occuper l’Avenue des Champs-Élysées.
L’usage de gaz lacrymogène fait polémique
Pour le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, la manifestation a échappé aux organisateurs, essentiellement à cause de groupuscules d’extrême-droite selon lui. Devant la détermination de certains, les agents de police ont fait usage de gaz lacrymogènes.
La droite déplore le comportement des forces de l’ordre et dénonce des abus de la police. Au micro de BFMTV, Laurent Wauquiez a même déclaré que la police avait "tiré des gaz sur des enfants". La présidente du Parti chrétien-démocrate, Christine Boutin, a par ailleurs été victime d'un malaise après avoir été aspergée de gaz dimanche.
© afp